
Portrait : Les Filles de Simone
Publié le jeu 18 septembre
- Portrait
La compagnie Les Filles de Simone est née en 2015 autour d’un premier spectacle, et s’est construite comme un espace de création féministe, collectif et engagé. Aujourd’hui portée par Claire Fretel et Tiphaine Gentilleau, elle se conçoit comme un duo qui impulse des collectifs de création à géométrie variable, avec une écriture partagée au plateau et un protocole singulier mêlant recherche, introspection et témoignages. Leur théâtre s’inscrit dans une démarche d’émancipation : il expose le politique dans le privé, rend visibles ce qui ne l’est pas, anoblit ce qui a longtemps été jugé dérisoire. C’est un théâtre de la communauté d’expérience, qui transforme autant qu’il fait rire, dans lequel le partage des droits d’auteurices est une évidence.
Depuis 2022, la compagnie est particulièrement active au Théâtre Jean Vilar de Vitry-sur-Seine, dans le cadre d’une collaboration au long cours. Elle y développe notamment le projet La Constellation (2023–2026), aux côtés de cinq théâtres du Val-de-Marne, pour interroger et faire vivre la notion de collectif. Après la création des Subversives, voyage théâtral à travers des expériences historiques de communautés féminines non-mixtes, Les Filles de Simone ont mené en 2024–2025 le projet participatif Splendeurs et misères du collectif, avec 15 habitant.es du territoires. Elles préparent aujourd’hui une nouvelle création pour la saison 2026–2027.
Créations :
2015 — C’est (un peu) compliqué d’être l’origine du monde
2018 — Les Secrets d’un gainage efficace
2020 — La Reproduction des Fougères (forme tout-terrain)
2020 — Ada (lecture théâtralisée)
2022 — Derrière le hublot se cache parfois du linge
2023-2025 — Les Subversives
2024-2025 — Splendeurs et misères du collectif
2026-2027 — nouvelle création en cours
Ça pourrait vous intéresser
