Cent pas presque
Cent pas presque
Taoufiq Izeddiou / Cie Anania
Photos
« Lorsqu’on doit traverser 100m en une heure dans une lenteur extrême, on se questionne sur soi, sur son rapport à l’autre et au monde. On sollicite chaque muscle jusqu’au plus petit. On revisite son rapport au temps et à l’espace »
Taoufiq Izeddiou
On est sur la plus grande place de Vitry. Il y a cent mètres à parcourir, en une heure précise. D’un côté il y a des musiciens qui jouent une composition originale construite tout au long du printemps avec Saïd Ait Elmoumen. De l’autre des habitants de Vitry avec lesquels le chorégraphe marocain Taoufiq Izeddiou s’est retrouvé chaque mois pour des ateliers. Des amateurs, quelques professionnels. Ils marchent ensemble, le plus lentement possible, tout en retenue, pour rejoindre la musique à l’autre bout. Peu à peu, la tension monte et se libère, l’avancée se fait plus explosive, on attend les retardataires, revient sur ses pas, recommence, personne ne dépasse quiconque, et la transe vient. Laissez-vous surprendre par cet étrange ballet urbain !
Vous êtes intéressé.e.s ? Il reste des places. Contactez-nous ! → mediation[at]theatrejeanvilar.com
« Fer de lance d'une discipline inexistante dans son pays avant la création à Marrakech de son festival On marche, Taoufiq Izeddiou a beau danser à partir de son parcours personnel, il porte aussi une histoire collective. » Le Point