Oran-Vitry : avoir 20 ans, ici et là-bas / Kheireddine Lardjam

Oran-Vitry : avoir 20 ans, ici et là-bas / Kheireddine Lardjam

par Elsa Poissonnet -

Ils sont dix : Mathilde, Julia, Jules, Aïda, Léonie, Roxanne, Iris, Emile, Marine, Emilie. Engagés dans le projet "Alertes" (Marion Aubert / Kheireddine Lardjam), ils font le voyage jusqu'à Oran, à la rencontre de jeunes algériens, pour questionner la jeunesse et tenter de répondre à cette interrogation : ça veut dire quoi, avoir vingt ans ? En Algérie ? En France ?

Du 15 au 21 octobre, ces dix jeunes vitriots sont à Oran et nous ouvrent les portes de leur voyage à travers ce carnet de bord.
Dimanche 15 octobre - Départ. Tout le monde se retrouve à l'aéroport à 6h30 : Mathilde, Julia, Jules, Aïda, Léonie, Roxanne, Iris, Emile, Marine, Emilie, tout le monde est là, souriant. Une belle énergie...

Nous arrivons à 11h, Kheireddine vient nous chercher à l'aéroport avec un mini bus et l'un des participants, Younes, qui a une voiture. Nous déposons les affaires à l'hôtel, nous allons manger dans ce qui sera notre cantine Marmita home made.

A 13h30, tous les jeunes algériens sont là. Ils sont 10 : 7 garçons et 3 filles. Pour équilibrer le groupe, Kheireddine a pris plus de garçons du côté algérien.

Les jeunes algériens présents : Khalila, fait un master en études théâtrale, il va entamer un doctorat sur la traduction, en lien avec le théâtre. Zinou, étudiant en théâtre, a déjà participé à plusieurs projets du même type. Hicham, diplômé en comptabilité. Salim, dit Sam, étudiant en français, il a 17 ans, il en aura 18 en février. Rania, étudiante en droit. Benahim a 18 ans, étudiant en sciences commerciales. Karim, étudiant. Sherazade, étudie les langues, l'allemand plus particulièrement, a eu son bac cette année. Younes, comédien de formation. Sam, vient d'Alger pour faire la semaine de rencontre, c'est un passionné de théâtre.

Tout le monde se présente et dès la première après-midi le courant passe. Kheireddine expose le projet, sa vision du théâtre.

A la fin de l'après-midi, les jeunes algériens proposent aux français d'aller voir un concert au Méridien. Ils les suivent.

Lundi 16 octobre - Visite d'une partie d'Oran, avec Abdaka, historien-botaniste-conteur de l'association Bel horizon, qui nous raconte un peu de l'histoire d'Oran, entre installation et querelles Berberes/Amazir, phéniciennes, romaines, vandales, bizantines, arabes, ottomanes, espagnoles et françaises. Oran est une ville qui a toujours été un enjeu militaire, un comptoir, puis un fort, et qui, avec l'arrivée des français en 1830 a connu un développement démographique et économique sans précédent.

Nombre des jeunes algériens ont voulu nous accompagner pour cette visite, et nous avons eu déjà de nombreux échanges sur nos pays, nos cultures.

Après trois heures de visite puis un déjeuner, nous nous retrouvons à l'institut français pour travailler : deux heures d'un travail de corps mené par Cédric Veschambre pour « faire groupe » - puis lecture complète du texte.

Demain, nous poursuivrons en abordant les enjeux de distribution...

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