Kheireddine Lardjam explore les relations entre la France et l'Algérie et ce que cela produit sur l'identité. Il développe sur deux saisons un projet de création théâtrale avec l'autrice Marion Aubert. Première étape du 21 au 25 novembre au lycée Chérioux et à l'ALJT, un foyer de jeunes travailleurs.

Pendant une semaine, accompagné de Cédric Veschambre, Estelle Gautier, Pascal Brenot et Manu Cottin, Kheireddine répète Saleté de Robert Schneider.

La journée au lycée...

La journée, l'équipe rejoint le lycée Chérioux et les étudiants du DSAA (Diplôme Supérieur d'Arts Appliqués - Alternatives Urbaines). La présence d'artistes « inventant un objet artistique »dans l'établissement permet « d'ouvrir la porte et de faire en sorte que les jeunes qui ont le désir de venir sur une répétition soient les bienvenus. »
Durant une semaine s'instaure un dialogue autour de la création, des questions de médiation, d'espace... Espace du plateau, espace scénographique mais espace de parole également.

... le soir au foyer.
En fin de journée, Kheireddine Lardjam et l'équipe de Saleté rejoignent l'autre bout de Vitry. Ils ont rendez-vous avec les jeunes travailleurs de l'ALJT. Là-bas, chaudronniers, agents de sécurité ou artisans assistent aux répétitions du spectacle. Le même principe qu'au lycée. Le même objectif, ouvrir un espace de discussion. Mais un public différent.

Tous devraient se rencontrer sur la suite du projet. Car Avoir 20 ans aujourd'hui, ici et là-bas, va emmener dans son sillage une partie de la jeunesse de Vitry.

A suivre...